ANTIQUITE
Brugheas semble exister depuis l'époque romaine.
Son nom viendrait du gaulois
Brogeaco qui signifie "bruyère".
Les habitants devaient êtres affiliés aux Arvernes qui étendaient leur communauté au Nord jusqu'aux frontières du Bourbonnais actuel.
MOYEN ÂGE
C’est au XIe siècle La paroisse se crée réellement autour de l'église placée sous la dédicace de Saint Martin.
Brugheas verra au cours des
siècles son territoire s'agrandir, avec le rattachement progressif des hameaux,
le Bois Randenais, Les Taureaux, Les Banchereaux, etc
Le "Château" de Brugheas est une demeure du XVIII ème siècle comprenant un corps de logis avec, en retour sur la cour, deux ailes qui prolongent des communs terminés par des colombiers.
Les baies conservent leurs menuiseries d'époque et un balcon en fer forgé sur console au-dessus de l'entrée sur cour. A l'intérieur, rampes en fer forgé sur deux grands escaliers, l'un dans le corps de logis, l'autre dans l'aile est. Présence de deux cheminées d'origine et d'éléments décoratifs (portes moulurées des chambres du premier étage). La cour intérieure est fermée sur le côté sud par un mur de clôture et un grand portail à deux battants.
Au XIXème siècle, le domaine devenu ferme, le château se dégrade, il est partagé en deux, la municipalité en achète une partie en 1974
À l'intérieur : On y trouve encore la chapelle intérieure voûtée d'arêtes, comme la cuisine. Deux escaliers monumentaux à rampe d'appui en fer forgé de la fin XII ème siècle début XIII ème siècle. À l'extérieur : La présence de coupoles dans les deux colombiers extrêmement dégradés à ce jour.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1978.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1978.
LA GRANDE GUERRE
En août 1914 c’est la déclaration
de Guerre à L’Allemagne et la mobilisation générale.
Ainsi de nombreux habitants de
Brugheas vont faire leur devoir sous les drapeaux et pour certains y laisser
leur vie sur les durs combats d’Argonne, Verdun, Douaumont, etc.
Voici les noms de ceux qui sont
morts pour la France :
BARDET Emile
BLANCHER Antoine
BRANCHER Félix
BOUDET Eugène
CHALUS François
DESGOUTTES Claudius
FRANCONNIN Joseph
FORESTIER Stanislas
GABARD Charles
GIRONDE Claude
HEBRARD Gilbert
JARRY Claudius
LEGRAND Emile
MARCILLAT Blaise
MASSON Auguste
MARTINET François
MONAT Jean
MORIAU Jean-Baptiste
PERRET Emile
PERRET Louis
POUZADOUX Jean-Baptiste
PRADET Auguste
RAYMOND Antoine
RENOUX Henri
RIGAUDIAT Etienne
THIOT Pierre
BEAUGHEON Louis
GOMINET Alfred
MAUSSANG Georges
DRIFFAUD Jean
GUERRE 1939-1945
En 1939, la « Drôle de
Guerre » est déclenchée suite à l’invasion de la Pologne par les troupes
Nazi de Hitler.
Ainsi, les hommes de Brugheas
sont à nouveau mobilisés. Pour certains ils rejoindront les rangs du 92e
Ri ou du 121e Ri de Clermont-Ferrand, d’autres le régiment de
Moulins, de Montluçon ou de Roanne.
Ensuite ils pourront également
être réaffectés sur d’autres unités.
En 1940, c’est la défaite sur le
front européen pour les Alliés face aux forces de l’Axe qui descendront
rapidement jusqu’à Vichy et iront détruire les aéronefs et les infrastructures
de l’aérodrome de Charmeil, « au cas où » !
Le Maréchal Pétain obtient les
pouvoirs du gouvernement et signe à Retonde dans le même wagon qu’en 1918, l’armistice
avec l’Allemagne. Cette fois, les rôles sont inversés.
Toutefois, il obtiendra que la France
conserve une « zone libre » située dans le Sud-Est.
La ligne de démarcation coupe
ainsi le Département de l’Allier en deux au niveau de Moulins.
Le gouvernement qui s’était « rapatrié »
en urgence à Bordeaux décide de s’installer à Vichy, car les hôtels sont plus
nombreux et surtout Vichy est équipé d’un système téléphonique des plus modernes
pour l’époque, cité thermale oblige.
Ainsi, Vichy devient la nouvelle capitale
de la France.
En 1942, le débarquement Allié en
Afrique du Nord décide les Allemands à envahir la « Zone libre ».
Brugheas n’est pas épargnée par l’invasion.
Certains habitants de Brugheas participeront à la rébellion contre l’envahisseur
Nazi en rejoignant ou en aidant matériellement les groupes de résistances de la
région de Vichy. La plupart ne faisant rien de peur des représailles et d’autres
sans doute, seront du côté du pouvoir « légal » du Maréchal Pétain.
Durant cette période, de nombreux
habitants de la région de Vichy, qu’ils fussent de réels résistants ou
simplement dénoncés, seront torturés, envoyés en camps de concentration ou
simplement fusillés, par les forces allemandes et leurs aides Français des
Milices.
Le 6 juin 1944, les forces
alliées débarquent en Normandie. Réussissant à s’implanter, le commandement
Allemand décide d’envoyer des renforts vers la Normandie.
De ce fait des troupes Allemandes
stationnées près de Vichy partent pour ce nouveau front.
Le 15 août 1944, c’est un second
débarquement en Provence de la part des forces Alliées. Le but étant de prendre
en tenaille les forces adverses afin de commencer par libérer la France puis l’Europe.
Les forces allemandes toujours
stationnées dans la région de Vichy décident un retrait stratégique, non sans
laisser quelques victimes derrière eux comme les 11 fusillés de Saint-Yorre, ou
bien encore ceux de Hauterive.
Enfin, après de nombreux combats
des nouvelles Forces Françaises Libres, l’Allemagne Nazi est vaincu en août
1945.
De cette guerre, quelques
habitants de Brugheas n’ont malheureusement pas survécus et sont signalés sur
le Monument aux Morts :
DELAURAT Marcel (24 ans)
AGIER Marcerl (21 ans)
AGIER Marcerl (21 ans)
BECHONNET Léon (27 ans)
BARDIN Jean-Baptiste (21 ans)
BRAUCHER Alfred (24 ans)
IMBERT Marius (23 ans)
PERRET Joseph (26 ans)
AYME Alphonse (26 ans)
BRUN Alexis (27 ans)
DESNIER François (30 ans)
DOIRE Auguste (31 ans)
FONCEL Antoine (26 ans)
GERVY Félix (26 ans)
MAUSSANG Antonin (23 ans)
BRIFFAUD Jean-Baptiste (42 ans)
CHANAT Joseph (24 ans)
JOUVENCON Louis (24 ans)
DOIRE Eugène (21 ans)
AUBOIS Louis (28 ans)
PRIOT Germain (29 ans)
PERRET Gabriel (25 ans)
CREPIN Jean (23 ans)
DEGOUTTES Emile (19 ans)
TRY Jean (30 ans)
BERNARD Jean (28 ans)
BEAUGER Camille (32 ans)
ROUDIER Louis (33 ans)
BRUN Antoine (32 ans)
Période Guerre d’Indochine, Corée et Afrique du Nord
De 1945 à 1955, la Guerre d’Indochine ne concernera pas directement les habitants de Brugheas.
La Guerre de Corée de 1950 à 1953
auquel participera le Bataillon Français de l’ONU, non plus.
En 1954, un nouveau conflit
touche la France. La « GUERRE D’ALGERIE » devient la guerre des
Appelés en Afrique Française du Nord (AFN) en Algérie, en Tunisie et au Maroc.
Certains Brugheassois ont
participé à ce conflit, mais malheureusement certains y ont laissés leur vie :
TALLE René
DELORME Claude
?ULIARD Maurice
?MEAU Claudius
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